Roland-Garros : après la polémique, Noami Osaka se retire du tournoi
Après sa qualification pour le deuxième tour, mais devant le spectre d'une disqualification, la numéro 2 mondiale a préféré se retirer.
Avant le tournoi, Naomi Osaka avait prévenu : elle ne participerait pas aux conférences de presse après ses matchs du tournoi de Roland-Garros, pour “préserver (sa) santé mentale”. Chose faite dès sa victoire au premier tour, et la joueuse classée actuellement numéro 2 au classement mondial WTA était sous le coup d’une exclusion, après une amende de 15 000 dollars pour ce premier boycott.
Osaka submergée par “des vagues d’anxiété”
Les quatre tournois majeurs du circuit après ce boycott, avaient indiqué en commun que “dans l’hypothèse où elle continuerait à manquer à ses obligations médiatiques pendant le tournoi, elle s’exposerait à de nouvelles sanctions”. La joueuse a donc préféré se retirer, expliquant sur Twitter : “Même si la presse qui couvre le tennis a toujours été bienveillante envers moi (…) je ne suis pas à l’aise pour parler en public et je ressens d’immenses vagues d’anxiété quand je dois m’adresser à la presse mondiale”. Elle poursuit : “La vérité est que j’ai traversé de longues périodes de dépression depuis l’US Open 2018 (premier victoire finale en tournoi du Grand Chelem, NDLR) et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre”. Pour la joueuse, “les règles en vigueur sont dépassées et je voulais le souligner”.
Une “issue malheureuse”, pour le patron de la FFT
Suite à ce retrait, le président de la Fédération française de tennis, Gilles, Moretton, a publié un communiqué dans lequel il dit : “Nous sommes désolés et tristes pour Naomi Osaka. […] Nous lui souhaitons le meilleur et le plus prompt rétablissement possible et nous espérons revoir Naomi à notre tournoi l’année prochaine”. Et il a ajouté : “Comme tous les autres Grands Chelems, la WTA, l’ATP et l’ITF, nous restons très attentifs au bien-être de tous les athlètes et nous nous engageons à continuer d’améliorer tous les aspects de l’expérience des joueuses et des joueurs dans notre tournoi, y compris avec les médias, comme nous avons toujours veillé à le faire”. Le débat semble loin d’être terminé pour autant.