13 départements en alerte : Météo France active la vigilance vagues-submersion, voici les implications

Le dimanche 11 février 2024, un phénomène météorologique risque de provoquer de graves inondations sur la côte Atlantique et la Méditerranée, rappelant la tempête Xynthia de 2010. Sommes-nous prêts à affronter un tel événement ?

Un phénomène météorologique d’ampleur prévu le 11 février 2024

Le dimanche 11 février 2024 marque une date importante pour les habitants du littoral français. Un phénomène de vagues-submersion s’apprête à toucher la côte Atlantique et la Méditerranée, entraînant un risque d’importantes inondations, rappelant celles provoquées par la tempête Xynthia en 2010.

Un appel à la prudence pour les résidents côtiers

Météo France a déclenché une « vigilance jaune » dans treize départements côtiers. Ceux-ci s’étendent le long de la Manche et de la façade Atlantique, ainsi qu’en Méditerranée. Les départements concernés sont le Finistère, la Loire-Atlantique, la Vendée, la Charente-Maritime, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.

Les dangers associés aux vagues-submersion

Les conséquences d’un tel phénomène météorologique sont multiples. L’élévation des niveaux de la mer due aux marées est le principal danger. Les coefficients attendus pour ce week-end sont très élevés, avec une valeur de 109-110 sur un maximum de 120. De plus, d’autres facteurs contribuent à l’augmentation du niveau de la mer, tels que la forte houle, les frottements du vent à la surface de l’eau et la diminution de la pression atmosphérique. Comme l’explique Météo France, « le déferlement des vagues se traduit par un mouvement des masses d’eau se propageant sur l’estran (zone couverte et découverte par la marée). Les jetées, digues et autres infrastructures côtières peuvent alors être franchies, fragilisées ou endommagées. »

Une préparation nécessaire face à la menace

Face à ces risques, les autorités encouragent les habitants à adopter plusieurs règles de sécurité. Parmi elles, éviter de circuler en bord de mer à pied ou en voiture, fermer les portes, fenêtres et volets en front de mer, protéger les biens susceptibles d’être inondés ou emportés, et se tenir informé auprès des autorités. Les plaisanciers et professionnels de la mer sont également appelés à la prudence. Il est recommandé de ne pas prendre la mer, de vérifier l’amarrage des navires et de porter des équipements de sécurité à bord.