Adolescent de 14 ans succombe au virus Nipah en Inde, alerte des autorités
Le virus Nipah présente un taux de mortalité élevé, en raison de l'absence de traitement médicamenteux ou de vaccin. Quelles pourraient être les solutions pour lutter contre cette infection mortelle ?
TL;DR
- Un garçon de 14 ans en Inde est mort du virus Nipah.
- Le virus Nipah, sans traitement ni vaccin, a un taux de mortalité élevé.
- Le virus, transmissible aux humains par des animaux, est susceptible de provoquer des épidémies majeures.
Une nouvelle victime du virus Nipah en Inde
Le virus Nipah, dont le taux de mortalité est particulièrement élevé, vient de faire une nouvelle victime en Inde. Un jeune garçon de 14 ans, originaire de l’État du Kerala, a succombé un jour seulement après la confirmation de son infection par le virus.
Une menace sanitaire grandissante
Face à cette situation, l’inquiétude grandit. Une soixantaine de personnes présentant des « risques élevés d’infection » ont été identifiées et isolées. Les millions d’habitants de la région sont invités à prendre des mesures de précaution. La BBC rapporte les recommandations de la ministre de la Santé du Kerala, Veena George, incitant à porter un masque en public et à éviter les visites aux personnes hospitalisées.
Le virus Nipah est une maladie zoonotique, initialement identifiée chez des animaux avant d’être transmise à l’homme. Il a récemment été classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les huit principaux agents pathogènes émergents susceptibles de causer des épidémies majeures à l’avenir.
Un virus sans traitement
Le virus Nipah, nommé d’après le village malaisien où il a été identifié pour la première fois, est généralement retrouvé chez certaines espèces de chauves-souris. Sa transmission peut se faire par l’intermédiaire d’aliments contaminés. Il n’existe à ce jour aucun traitement ou vaccin approuvé contre ce virus. Le « tableau clinique peut aller de l’infection asymptomatique à l’encéphalite mortelle », précise l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Les conséquences de la déforestation
En raison de la perte d’habitat due à l’urbanisation rapide et à la déforestation, les animaux vivent plus près des humains, favorisant ainsi la transmission du virus. Le Kerala, un État tropical, serait un terrain propice à l’émergence du virus Nipah. La présence du virus a été signalée dans plusieurs pays, notamment au Cambodge, au Ghana, en Indonésie, à Madagascar, aux Philippines, au Bangladesh et en Thaïlande.