Alimentation : deux produits régionaux sur trois ont un bon Nutri-Score d’après l’UFC-Que Choisir
L’association UFC-Que Choisir vient de souligner que deux produits régionaux sur trois avaient un bon Nutri-Score.
Le Nutri-Score est un élément essentiel pour les consommateurs. Cet étiquetage nutritionnel à cinq niveaux (de A à E) permet en effet de rapidement identifier les qualités nutritionnelles d’un produit alimentaire. Une nouvelle enquête menée par l’association UFC-Que Choisir souligne d’ailleurs que deux tiers des produits alimentaires régionaux français sont bien notés par le Nutri-Score (avec un score A, B ou C).
Un Nutri-Score majoritairement bon pour les produits régionaux français
Olivier Andrault, chargé de mission Alimentation au sein de l’association de l’UFC-Que Choisir, a notamment commenté que malgré des « discours des lobbyistes dans les couloirs de Bruxelles qui montent en épingle quelques exemples, on se rend compte avec un échantillon beaucoup plus large que les produits régionaux sont plutôt favorisés par le Nutri-Score ».
L’étude menée par les antennes locales de l’UFC-Que Choisir a précisément porté sur 588 produits confectionnés en utilisant des recettes de leur région. Les résultats montrent ainsi que 26% ont un Nutri-Score A, 13% sont notés B et 23 % ont reçu un C. Dans les 120 produits ayant une note A ou B, recommandables grâce à leurs qualités nutritionnelles, un tiers sont des fruits et légumes. Par exemple, la mâche nantaise ou l’abricot rouge du Roussillon. Nous retrouvons aussi 34 viandes et volailles ainsi que 30 plats cuisinés (ex. : cassoulet de Castelnaudary, potée auvergnate…).
Lancé en 2016, l’étiquetage Nutri-Score, facultatif en France, devrait être rendu obligatoire d’ici la fin de l’année par la Commission européenne. Le système de notation française pourrait d’ailleurs être choisi. Cependant, certains industriels contestent ce choix, notamment car ils estiment que ce système pénaliser les produits régionaux tels que les fromages. 90 % de ces derniers sont en effet classés D et E.
Via cette nouvelle étude, l’UFC-Que Choisir a répertorié que 25 % des aliments avaient une notation D et 13 % un E. Olivier Andrault explique ainsi qu’« il ne s’agit pas d’interdire ces produits, mais seulement de dire que compte tenu de leurs teneurs élevées en gras, en sel ou en sucre, il faut les consommer de manière plus raisonnable ».