Après l’envahissement du Capitole, Marine Le Pen a rompu avec Trump
Les violences de mercredi à Washington ont eu raison du soutien affiché par la chef de file du RN à l'égard du futur ex-président des Etats-Unis.
Sur France2 jeudi matin, Marine Le Pen déclarait : “Comme tous les Français, je suis extrêmement choquée par ces images de violence. Je considère que dans une démocratie, on doit défendre le droit de contester, de manifester, mais pacifiquement. Tout acte de violence qui vise à attenter au processus démocratique est évidemment inadmissible”. Une façon de rompre avec Donald Trump, qu’elle soutenait encore au mois de novembre même si elle a toujours critiqué la gestion de l’épidémie de Covid de la part du président des Etats-Unis.
Une rupture longtemps réclamée
Depuis longtemps, les responsables politiques de tous bords demandaient à Marine Le Pen de clarifier son choix de ne pas reconnaitre la victoire de Joe Biden. Ce qu’elle a fait hier matin : “Je n’ai aucune difficulté à l’admettre”. Pour Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, le fait de ne pas l’avoir reconnue plus tôt constitue “une faute politique”. Pour sa part, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a exprimé sa “honte à tous les soutiens de Trump qui l’ont toujours défendu comme Marine Le Pen”. Même son de cloche du côté de Valérie Pécresse, qui fustige : “Ceux pour qui (Trump) est (un modèle) en France devraient y réfléchir à deux fois”.