Autoroutes : le prix des péages va augmenter de 2 % en février 2022
Mauvaise nouvelle pour les conducteurs, le prix des péages autoroutiers va augmenter de 2 % le 1er février 2022.
Alors que l’inflation bat son plein dans l’Hexagone avec la reprise économique, le pouvoir d’achat va une nouvelle fois être touché par une augmentation des prix. En effet, des arrêtés publiés ce dimanche au Journal officiel font mention d’une augmentation des prix des péages autoroutiers de 2 % à partir du 1er février 2022. Pour rappel, les contrats liants liant les sociétés d’autoroutes à l’État prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février. Cette nouvelle tarification varie notamment en fonction de l’inflation ainsi que des chantiers entrepris sur le réseau d’autoroutes.
Des prix à la hausse aux péages en 2022
Dans les nouveaux arrêtés publiés ce dimanche, nous apprenons notamment une augmentation des prix aux péages autoroutiers de 1,89 % sur le réseau Cofiroute, de 2,19 % sur ASF, de 1,91 % sur Sanef ainsi que de 2,05 % sur APRR en date du 1er février 2022.
Cette augmentation ne suit finalement pas les déclarations d’une source proche des concessionnaires à l’AFP datant de décembre dernier. Cette dernière soulignait en effet une hausse des prix aux péages qui ne serait pas supérieure à l’inflation. Elle est ainsi un peu plus élevée par rapport à l’inflation en France durant l’année 2021 : 1,6 % en moyenne annuelle d’après l’Insee.
Depuis de nombreuses années, les concessions d’autoroutes sont vivement critiquées. Durant l’année 2020, les différents acteurs avaient été épinglés par une commission du Sénat pour une rentabilité « généralement perçue comme trop favorable ». Une « étude indépendante » demandée par la commission Vincent Delahaye montrait notamment que « deux des trois groupes autoroutiers pourraient atteindre la rentabilité attendue lors de la privatisation 10 ans avant la fin des concessions », soit précisément aux alentours de 2022.
Face à cette situation, la commission avait notamment préconisé une remise à plat du système autoroutier à l’échéance des concessions, soit entre 2031 et 2036. Elle avait d’ailleurs précisé que « L’équilibre économique des concessions » doit être défini pour « permettre qu’une partie de la rentabilité finance de nouveaux investissements sur le réseau et une modulation des péages en faveur des trajets du quotidien, du covoiturage et des véhicules propres ».
