Bayonne : Le chauffeur de bus, Philippe Monguillot, est décédé suite à son agression ce vendredi
C'est l'AFP qui a annoncé la nouvelle.
C’est une agression d’une extrême violence qui s’est déroulée dimanche dernier, à Bayonne. Un chauffeur de bus a été violemment frappé lors d’une altercation avec des individus qui n’avaient ni tickets, ni masques. Comme l’annonce BFMTV, Philippe Monguillot est décédé, ce vendredi, des suites de cette attaque. Deux hommes ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et été écroués. Deux autres individus ont également été écroués, notamment pour “non assistance à personne en danger“.
Les médecins, avec la famille, ont décidé de “ne pas nous acharner”
Depuis dimanche, Philippe Monguillot était hospitalisé dans un état grave après sa violente agression. Une agression sur laquelle était revenue sa femme, comme le relate France Info, expliquant “mon mari, il est massacré, il n’y a pas d’autres mots“. Mais comme l’annonce l’AFP, relayé par BFMTV, le chauffeur du bus est décédé ce vendredi. La famille aura décidé, avec les médecins, de ne pas s’acharner alors que les chances de rémission de Philippe Monguillot étaient faibles. L’homme se trouvait dans un état de mort cérébral.
“En accord avec les médecins, nous avons décidé de ne pas nous acharner. Philippe est décédé à 17h30. Aucune issue viable n’était possible, nous avons donc décidé de le laisser partir en paix”, ont fait savoir ses proches.
Véronique Monguillot avait également expliqué, très récemment “Il n’est pas parti, encore, même si on sait que c’est une question de quelques heures. Je le sais pertinemment“.
Le nouveau ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se rendra samedi à Bayonne pour évoquer la sécurité de la ville, rencontrer les syndicats des transports publics et chauffeurs.
Quant aux agresseurs de Philippe Monguillot, âgés de 22 et 23 ans, connus de la justice, ils ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire puis écroués. Ils sont les principaux suspects de l’affaire. Deux autres hommes ont été écroués, notamment pour “non assistance à personne en danger“.
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— Agence France-Presse (@afpfr) July 10, 2020