Bénévoles belges héroïques sauvent des faons d’une mort imminente dans les champs
L'association "Sauvons Bambi" utilise des drones pour localiser les jeunes animaux qui se cachent dans les cultures et risquent d'être blessés par les engins agricoles. Quelles autres méthodes pourraient être utilisées pour protéger ces animaux ?
TL;DR
- L’association « Sauvons Bambi » utilise des drones pour sauver les faons.
- Les drones équipés de caméras thermiques repèrent les animaux dans les cultures.
- L’initiative aide à préserver la faune sauvage et à maintenir la biodiversité.
Une technologie innovante au secours de la faune sauvage
La technologie est aujourd’hui un allié précieux pour la protection de l’environnement. En Belgique, l’association « Sauvons Bambi » a trouvé une solution innovante pour préserver la vie des jeunes animaux menacés par les machines agricoles : l’utilisation de drones. En effet, ces appareils volants, dotés de caméras thermiques, peuvent détecter la présence des faons cachés dans les cultures.
Le rôle crucial de Cédric Petit et de son association
Cédric Petit, un amoureux de la nature, a créé cette association il y a quatre ans. Grâce à son expertise et à son drone, il offre aux agriculteurs la possibilité d’éviter de broyer un petit mammifère ou un oiseau en pleine nidification. Cette initiative bénévole permet ainsi d’éloigner les animaux repérés dans les prairies vers des zones plus sûres.
« Les accidents arrivent de plus en plus, c’est pour ça qu’on est là », explique Cédric Petit. L’association a réussi à sauver 834 faons en 2023, un chiffre en nette augmentation par rapport à l’année précédente. Ce succès s’explique par le dévouement croissant des pilotes de drones bénévoles qui se joignent à la cause.
Une mission salutaire pour l’environnement et l’agriculture
En plus de contribuer au bien-être animal et à la préservation de la biodiversité, le travail de l’association « Sauvons Bambi » est également bénéfique pour l’agriculture. En effet, le sauvetage des animaux permet d’éviter les risques d’empoisonnement de bovins qui pourraient ingérer du fourrage contaminé par la bactérie du botulisme, présente dans les carcasses d’animaux.
Cette initiative est donc un véritable exemple d’harmonie entre technologie, environnement et agriculture. Elle prouve que l’innovation peut être mise au service de causes nobles et contribuer à la protection de notre planète.