Certains habitants lui reprochaient entre autres la distance physique, imposée par la crise sanitaire, avec les enfants.
Il avait commencé à déambuler dans les rues de Blois (Loir-et-Cher) le 8 décembre. Mais moins d’une semaine plus tard, le 12, le Père Noël démissionnait déjà. La Nouvelle République rapporte en effet que certains habitants sont loin d’avoir été tendres avec lui.
“On m’a traité de sale con”
Petit florilège de la “magie de Noël” telle que l’imaginent certaines personnes ? Le Père Noël raconte qu’il lui a été reproché la fin de l’accès à certaines animations traditionnelles, ou qu’il doive garder ses distances avec les enfants : “C’est horrible d’entendre ce que j’ai entendu. On m’a traité de sale con, on m’a menacé de me battre. Les gens sont devenus fous !”. Certes, il reconnait “qu’avec l’épidémie de Covid, c’est compliqué pour les gens, que ça les rend agressifs, mais je ne vois pas pourquoi ils sont méchants avec moi et surtout devant les enfants (…) Je n’ai jamais connu ça avant, j’avais les larmes aux yeux le soir en rentrant chez moi”.
Il ne sera pas remplacé
Le quotidien local a contacté la Ville, qui a confirmé la démission de l’homme en rouge. Elle “déplore le comportement affligeant de certains”, et qu’il “ne sera pas remplacé. Le contexte sanitaire implique qu’il ne distribue pas de friandises, qu’il est sans cesse en mouvement pour ne pas créer de rassemblements, que les enfants et les familles ne s’approchent pas de lui. C’est donc une mission vidée de son sens. Le Père Noël déambule sans pouvoir réellement échanger”.