Bordeaux : mort de la méningite d’un enfant de maternelle, un autre hospitalisé
Les deux enfants fréquentent le même établissement scolaire dans la banlieue bordelaise. L’ARS a mis en place un protocole destiné aux enfants ayant été en contact rapproché avec la victime de 3 ans.
Dimanche, un enfant de 3 ans scolarisé à l’école maternelle de Floirac dans la banlieue bordelaise est mort des suites d’une méningite à méningocoque. Une petite fille de la même classe est quant à elle à l’hôpital après avoir présenté des symptômes, a indiqué l’Agence régionale de santé (ARS) lundi. Le docteur Sylvie Quelet, directrice de la prévention chez Santé publique France et responsable des alertes de l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a précisé : “Une quarantaine d’enfants considérés comme cas contact ont été placés lundi sous un traitement antibiotique préventif de 48 heures”.
“La situation est sous contrôle”
Elle a indiqué que “La situation est sous contrôle à cette heure” et que “Tout a été mis en place le plus rapidement possible et l’éducation nationale a été très réactive à partir du moment où nous les avons contactés après avoir nous-mêmes été prévenus par le CHU” dans lequel le jeune élève est décédé. L’école en question n’a pas été fermée car “le méningocoque est une bactérie très fragile qui ne survit pas dans l’environnement extérieur, par exemple dans la classe ou dans la chambre de l’enfant, et qui ne nécessite donc pas la désinfection des objets ou des locaux ni la fermeture de l’école”.
Traitement préventif pour enfants contacts
D’autre part, le lien entre ces deux cas n’est pas formellement établi, le Dr Quelet précisant : “On ne sait pas encore s’il s’agit de la même bactérie de méningocoque, on ne peut donc pas dire s’il s’agit d’un cas secondaire”. La spécialiste se veut rassurante, ajoutant : “On a fait une réunion d’information avec les parents d’élèves pour leur expliquer qu’il fallait administrer un traitement antibiotique prophylactique à leurs enfants. Et, on a donné une ordonnance à ceux qui ne parvenaient pas à obtenir un rendez-vous rapide avec leur médecin”.