Carburants : Bruno Le Maire ne prévoit « pas de baisse de la fiscalité »
Alors que le prix des carburants est de nouveau à la hausse, Bruno Le Maire annonce que la fiscalité ne baissera pas.
Le prix des carburants décolle de plus belle depuis quelques jours, une situation qui peut rapidement venir impacter le budget des Français. Face à cette situation, le gouvernement est finalement venu s’exprimer par le biais de Bruno Le Maire ce lundi sur France Info. Le ministre de l’Économie et des Finances est ainsi venu fermement préciser qu’une baisse de la fiscalité n’était pas au programme afin de réguler les prix des carburants. Il est aussi revenu sur les différentes mesures mises en place par le gouvernement afin de lutter contre l’inflation des dépenses contraintes.
Un plan d’attaque encore incertain pour le gouvernement
Avec l’augmentation du prix des carburants, les Français continuent à s’inquiéter de plus en plus pour leur pouvoir d’achat. Bruno Le Maire est ainsi venu préciser brièvement la direction du gouvernement face à cette situation. Pour commencer, le ministre est venu exclure tout geste autour de la fiscalité des carburants. Il est ainsi venu souligner fermement que « ce n’est pas la bonne solution ». Sans trop en dire, l’élu laisse entrevoir des solutions alternatives pour les automobilistes en annonçant qu’il est envisageable que « des mesures spécifiques pour ceux qui doivent prendre leur véhicule pour aller travailler » soient mises en place.
Durant cet entretien avec France Info, Bruno Le Maire est aussi revenu sur l’inquiétude de certaines entreprises de premières lignes face aux mesures de lutte contre l’inflation déjà mise en place. Après que l’État ait contraint EDF à racheter de l’électricité pour la revendre moins cher, à hauteur de « 8 milliards d’euros », le groupe a récemment souligné ses inquiétudes. Le ministre de l’Économie est ainsi venu s’interroger sur le rôle de l’entreprise en déclarant : « s’agit-il d’un service public, pour aider les Français, ou bien d’une entreprise dont le seul but est le profit » ? Il assène ainsi : « moi j’opte pour la première réponse ». Le ministre n’y va ensuite pas avec le dos de la cuillère en rappelant ne pas avoir « entendu beaucoup de remerciements à l’époque » où l’État avait été présent pour aider EDF à traverser des périodes difficiles.