Cazeneuve, Royal, Bouamrane : les figures de gauche pressenties pour le poste de Premier ministre
Près d'un mois et demi après la démission de Gabriel Attal et de son cabinet, la France n'a toujours pas de nouveau Premier ministre. À gauche, plusieurs noms commencent à se distinguer pour remplacer celui Lucie Castets. Qui sera le prochain à prendre les rênes du gouvernement ?
TL;DR
- 45 jours après la démission de Gabriel Attal, la France cherche toujours un Premier ministre.
- Les noms de Bernard Cazeneuve, Ségolène Royal et Karim Bouamrane émergent.
- Emmanuel Macron promet une décision imminente.
La France en quête d’un Premier ministre
45 jours après la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement, la France reste sans Premier ministre. Emmanuel Macron, en déplacement diplomatique en Serbie, a promis de faire « tous les efforts » pour trouver « la meilleure solution pour le pays ». Pendant ce temps, l’opposition durcit le ton et plusieurs noms commencent à circuler pour le poste de Matignon.
Possible successeur : Bernard Cazeneuve
Nos confrères de La Presse de la Manche soulignent que Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur et proche de François Hollande, pourrait bien être un candidat potentiel. Cependant, si son nom est souvent évoqué, l’intéressé a nié tout échange avec le président de la République. Par ailleurs, son choix divise son ancien parti, le Parti socialiste.
Ségolène Royal, l’option modérée
Une autre personnalité de gauche est citée : Ségolène Royal. Invitée sur LCI, l’ancienne ministre s’est déclarée « disponible si cela peut représenter une solution ». Royal, dotée d’une solide expérience politique, se propose comme le choix d’une « alliance républicaine » à construire.
Karim Bouamrane, l’étoile montante
Enfin, Karim Bouamrane, maire (PS) de Saint-Ouen et chef d’entreprise, a également été mentionné. Il a reconnu avoir eu des contacts avec l’entourage présidentiel et s’est dit prêt à devenir Premier ministre, à condition de trouver les compromis nécessaires.
Emmanuel Macron, sous pression pour prendre une décision, invoque la nécessité d’une « stabilité institutionnelle » et promet de s’adresser aux Français « en temps voulu et dans le bon cadre ». Selon des sources proches du président, une décision pourrait être annoncée d’ici la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine.