Charente-Maritime : accusé d’avoir enlevé deux jeunes filles, et de les avoir droguées
a été mis en examen pour avoir enlevé sous la menace puis drogué avant de les relâcher, une adolescente de 17 ans puis une fillette de 11 ans.
L’homme mis en examen est âgé de 36 ans, et déjà connu de la justice pour des faits de violence aggravée en 2007 et 2009. Ce jour, le procureur de la République de Saintes (Charente-Maritime) a annoncé sa mise en examen après qu’il a reconnu en garde à vue “avoir enlevé ces deux jeunes filles en ayant agi sous l’influence de pulsions et de prémonitions”.
Deux filles de 11 et 17 ans
Il y a quelques jours à Royan, une mère signalait la disparition de sa fille de 11 ans en ne la voyant pas revenir du collège. Rentrant finalement, la jeune fille était “fortement choquée et apparemment sous l’emprise de médicaments”. Elle avait indiqué “avoir été enlevée par un homme sous la menace d’une arme (un revolver ou un pistolet) puis avoir été obligée d’absorber des médicaments”, ajoute le procureur. L’homme l’avait finalement raccompagnée à proximité de son domicile. Les enquêteurs font le lien avec une affaire similaire, dont les faits se sont déroulés le 26 août dernier à Saint-Palais-sur-Mer. Une adolescente de 17 ans avait aussi été enlevée, menacée avec un couteau, sédatée puis relâchée “sans avoir a priori souffert de violences autres que celles liées à son enlèvement et à sa séquestration”.
Une interpellation rapide
Le parquet avait saisi la police judiciaire, puis l’office central de lutte contre les violences faites aux personnes. Les témoignages des deux jeunes filles avaient permis d’établir un portrait-robot, et le 14 septembre, le parquet de Sainte s ouvrait une information judiciaire pour enlèvement et séquestration de plusieurs personnes et administration de substance nuisible sur mineur de 15 ans. “Le soir même un suspect était appréhendé et placé en garde à vue”, indique le procureur. En outre, la perquisition entreprises a son domicile a permis “d’établir formellement son implication dans les deux enlèvements”. Il reste à déterminer le mobile de ces enlèvements.