« Coiffure du Coq » : Comment cette tendance capillaire conduit à des travaux forcés pour les femmes en Corée du Nord.
En début août, les autorités ont déclaré que l'adoption de la coiffure portée par la fille de Kim Jong-Un pourrait entraîner des travaux forcés. Pourquoi une telle mesure ?
TL;DR
- La Corée du Nord interdit la « coiffure du coq » et les vêtements révélateurs.
- La violation de ces règles peut entraîner des peines de travaux forcés.
- La coiffure a été popularisée par la fille de Kim Jong-Un.
Nouvelle réglementation capillaire en Corée du Nord
Un décret étonnant a été annoncé en Corée du Nord : l’interdiction de la « coiffure du coq » et des vêtements dévoilant la peau. Cette décision, révélée par la radio américaine Radio Free Asia, a surpris de nombreux observateurs.
Une mode « antisocialiste »
Les autorités nord-coréennes ont qualifié ce style de « phénomène antisocialiste » qui nuit à l’image du système. Ce dernier, selon elles, doit être éradiqué. La peine pour violation de cette règle ? Un séjour de trois à six mois dans un camp de travail. Dans certains cas, les contrevenants pourraient même encourir des peines de prison. En outre, ceux qui arborent cette coiffure pourraient voir leurs cheveux coupés par les autorités.
Origine de la coiffure « du coq »
La coiffure en question a été popularisée par la chanteuse nord-coréenne Hyon Song-wol, ancienne petite amie de Kim Jong-un et actuelle officielle du régime. Elle a également été adoptée par la fille de Kim Jong-Un, Kim Ju-ae, et sa femme Ri Sol Ju, devenant ainsi une tendance parmi les femmes de la capitale, Pyongyang.
Tensions et protestations
La nouvelle réglementation a suscité des protestations parmi la population nord-coréenne. Le fait que la famille de Kim Jong-Un ait le droit de porter cette coiffure, tandis que le reste du pays ne le peut pas, a semé le mécontentement. En outre, d’autres restrictions vestimentaires sont en vigueur dans le pays, comme l’interdiction de porter un trench en cuir, réservé exclusivement au leader suprême.