Comprendre l’Aïd el-Kébir: l’essence de la Fête du Sacrifice musulmane

La pratique courante lors de cette célébration annuelle, qui constitue l'un des cinq piliers de l'Islam, consiste à sacrifier un animal. Quel est le sens de ce rituel ?

Comprendre L’Aïd el-Kébir, la grande fête de l’islam

L’Aïd el-Kébir est une fête majeure du calendrier musulman, marquant la fin de la période du pèlerinage à la Mecque. Elle est aussi connue sous le nom de Aïd el-Adha, ou « la fête du sacrifice ». Cette célébration est l’un des cinq piliers de l’islam, au même titre que le Ramadan, dont la fin est marquée par la fête de l’Aïd-el-Fitr.

Un rituel en mémoire du sacrifice d’Abraham

L’Aïd el-Kébir commémore un événement majeur de la tradition musulmane. Il s’agit du sacrifice qu’Abraham était prêt à faire pour prouver sa foi en Dieu, en acceptant de sacrifier son fils Ismaël. « Abraham tenta de l’immoler avant d’être arrêté par l’ange Gabriel et un bélier fut placé à la place de son fils », rappelle le ministère de l’Agriculture sur son site.

Depuis lors, les musulmans du monde entier marquent ce jour en sacrifiant un animal. Le sacrifice commence le matin du jour de la fête, après la prière spéciale de l’Aïd.

Partage et solidarité, les valeurs de l’Aïd el-Kébir

L’Aïd el-Kébir n’est pas seulement une célébration, c’est aussi une occasion pour les musulmans de renforcer les liens familiaux et amicaux. « L’Aïd el-Kébir est l’occasion pour les musulmans de se retrouver et de resserrer les liens familiaux et amicaux mais aussi d’être un soutien à ceux qui vivent dans le besoin (pauvres, nécessiteux, orphelins). », souligne le ministère de l’Agriculture.

En effet, la viande de l’animal sacrifié est partagée en trois parties égales. Le premier tiers est destiné aux pauvres et aux nécessiteux, le deuxième aux amis et voisins (qu’ils soient musulmans ou non) et le dernier tiers est conservé pour la famille.

Un choix d’animal bien encadré

Selon les traditions, divers animaux peuvent être sacrifiés à l’occasion de l’Aïd el-Kébir : un ovin (mouton, brebis ou bélier), un bovin (vache, taureau ou veau), un caprin (chèvre ou bouc) ou même un camélidé (chameau ou dromadaire). Le choix dépend des traditions familiales et régionales. Toutefois, l’animal doit répondre à des critères précis pour être éligible au sacrifice.