Le réseau social veut en faire encore plus pour lutter contre la désinformation sur la vaccination contre le coronavirus.
Dans un communiqué publié en début de semaine, Facebook a annoncé son intention de redoubler d’efforts pour « retirer les fausses affirmations sur Facebook et Instagram sur le Covid-19, sur les vaccins contre le Covid-19 et les vaccins en général pendant la pandémie ». Dans ce but, l’inventaire des affirmations jugées fausses a été étendu par le réseau social. A la fin de l’année dernière déjà, les publicités indiquant par exemple que les vaccins contiennent des micropuces avaient été interdites.
Qu’est-il interdit ?
Ainsi, il devient ainsi interdit d’avancer que les vaccins ne sont pas efficaces pour prévenir la maladie, qu’il est moins dangereux de se faire contaminer par le Covid-19 que de se faire vacciner, ou encore que les produits sont toxiques ou provoquent l’autisme. Les utilisateurs affirmant ce genre de choses pourraient être bannis. En outre, les personnes administrant les groupes devront approuver les messages de membres ayant une tendance à partager de la désinformation, avant même qu’ils soient partagés. Et sur Instagram, dont Facebook est propriétaire, les comptes cherchant à décourager leurs abonnés d’être vaccinés seront plus difficiles à trouver.
Une collaboration avec des experts de santé
Facebook avance encore travailler avec les grandes organisations de santé pour promouvoir les informations « qui ont autorité » sur la crise, en particulier par le biais de son « centre d’informations sur le Covid-19 ». Le réseau avance que « Plus de 2 milliards de personnes de 189 pays ont été connectées à des informations fiables » à travers cet onglet. Mais tout cet arsenal de mesures peine toujours à convaincre certaines personnes ou ONG. Ainsi, le Center for Countering Digital Hate estime que « Facebook a promis à plusieurs reprises de réprimer la désinformation liée au Covid et les anti-vaccins depuis un an. A chaque fois, ils échouent à remplir leurs objectifs ».