Covid-19 : la hausse du nombre de tests de dépistage continue en France, mais ralentit
Le ministère de la Santé vient de dévoiler les nouvelles données autour du nombre de tests de dépistage du virus de la Covid-19.
Avec la nouvelle vague de la pandémie de Covid-19, ayant débuté en mars 2022, le nombre de tests de dépistage a logiquement augmenté en France. Les nouvelles données du ministère de la Santé publiées ce jeudi viennent d’ailleurs confirmer une augmentation pour la quatrième semaine consécutive. Cependant, il est précisé que cette dernière se fait « sur un rythme ralenti ». Le gouvernement vient même faire part que « le pic du rebond » de l’épidémie vient d’être passé.
Une hausse du nombre de dépistages qui perd en intensité
Pour la période du 28 mars au 3 avril 2022, la Direction des statistiques (Drees), rattachée au ministère de la Santé, est venue annoncer que plus de 4 millions de tests antigéniques et PCR avaient été réalisés sur territoire, contre 3,8 millions la semaine précédente. Une nouvelle augmentation de la demande a ainsi été constatée. Cependant, le rythme est nettement moins soutenu par rapport aux dernières semaines. Le ministre de la Santé Olivier Véran est ainsi venu estimer au micro de la radio RTL que le pic du rebond de la vague de Covid-19 était désormais derrière nous.
À titre d’information, le gouvernement avait constaté une importante hausse du nombre de tests de dépistage du virus de la Covid-19 durant la semaine du 21 mars au 27 mars. Face à cette situation, l’exécutif avait décidé d’une baisse du prix des tests de 23 % en pharmacie, faisant ainsi passer leur tarif de 20 à 16,50, mais aussi auprès des autres professions autorisées à réaliser des tests, avec une baisse de 20 % à 30 % (un peu plus de 4 €). Cette décision avait vivement fait réagir le syndicat de pharmaciens USPO, qui a d’ailleurs rappelé sa mobilisation « contre cette baisse inacceptable » ce mardi dans un point info, mais aussi avoir « engagé un recours auprès du Conseil d’État ».