Covid-19 : les Français sont moins satisfaits de leur vie depuis le début de la pandémie
Depuis le début de la crise sanitaire, les Français avouent être moins satisfaits de leur vie.
Mois après mois, la crise sanitaire liée au virus de la Covid-19 perdure. Cette situation a de très grands effets sur la santé mentale et sociétale. Une nouvelle publication de l’Insee nommée « satisfaction et privation matérielle et sociale en 2021 » vient d’ailleurs de souligner une « une chute sans précédent du niveau de la satisfaction générale dans la vie ». Cela vient logiquement répondre aux multiples mesures mises en place afin de combattre la pandémie depuis mars 2020.
Une satisfaction dans la vie plus basse chez les Français à cause de la crise sanitaire
Dans les détails, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) souligne que le niveau de satisfaction générale des Français dans la vie est tombé à 6,8 sur 10, contre 7,3 sur 10 en 2019. La moyenne sur la décennie 2010 était comprise entre 7,1 et 7,5. De ce fait, l’Insee souligne que l’on retrouve en 2021 « le plus bas niveau déclaré depuis que la satisfaction dans la vie est mesurée, soit 2010 ».
Pour rappel, la satisfaction dans la vie selon l’Insee dépend du nombre de privations, matérielles ou sociales (achats de biens, sorties culturelles, activités sportives…) déclarées. De ce fait, elle diminue au fur et à mesure que les frustrations augmentent. Fait à noter, la satisfaction des Français en 2021 a chuté, peu importe le nombre de privations. De plus, la baisse a été moindre pour les personnes les plus en situation de privation que pour les autres.
L’Insee est ensuite venu souligner un effet bénéfique lié à la crise sanitaire dont est victime l’Hexagone depuis maintenant deux : une baisse conséquente de personnes recensées en situation de privation matérielle et sociale, quel que soit l’âge ou le type de ménage. Le taux de « pauvre » selon l’indicateur européen de privation était en effet de 10,9 % en début 2021, contre 13,1 % en 2020 et 12,1 % pour la décennie 2010. Cela est notamment dû aux restrictions de circulation et de liberté, résultant en une modification des modes de vie et de consommation des Français, qui ont d’ailleurs moins dépensé et plus épargné, que ce soit individuellement et collectivement.
L’Institut précise aussi que deux fois moins de personnes sont entrées début 2021 en situation de privation matérielle et sociale par rapport aux années précédentes. Pour finir, le taux de sortie de situation de privation a bondi. En effet, 45 % des personnes qui étaient en situation de privation en 2019 ne l’étaient plus deux ans plus tard (-13 points).