Covid-19 : L’Etat compte aider les discothèques, mais refuse toujours la réouverture de ces lieux
Une aide à hauteur de 50 millions d'euros a été débloquée par le gouvernement.
Les discothèques sont dans une situation difficile. Ces lieux, propices à la proximité, sont fermés depuis quatre mois, plongeant les gérants et leurs employés dans de grosses difficultés financières. Depuis plusieurs semaines, ces derniers militent pour la réouverture encadrée des discothèques, avec de nouvelles mesures. Mesures refusées par le gouvernement, comme l’annonce LCI. Mais Alain Griset, ministre délégué aux PME, a annoncé ce vendredi 24 juillet que les discothèques pourront profiter d’une aide financière pour cause de Covid-19. De quoi offrir un peu de répit aux gérants de ces lieux fréquentés.
L’Etat prend en charge de nombreux frais
Après quatre mois de fermeture, Alain Griset annonce une aide pour les discothèques, tandis que la réouverture a été refusée par l’Etat. Le ministre délégué aux PME a organisé une réunion avec les gérants de ces lieux, tout en indiquant qu’aucune date pour accueillir le public n’a encore été décidée.
Mais l’Etat va donner un coup de main aux discothèques, prenant en charge différents frais : loyers, fractures d’eau et électricité, le tout à hauteur de 15000 euros par mois, pendant les trois à venir. A l’origine, cette aide ne devait monter qu’à 5000 euros. Ce sont 1600 discothèques qui sont concernées pour un coût total s’élevant à 50 millions d’euros.
C’est à partir du 10 septembre que les discothèques pourront accéder à ces aides, sans distinction.
Une décision saluée par plusieurs représentants du monde de la nuit, dont Michaël Fox, qui représente le Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration, expliquant “La réunion était intéressante, avec des prises de décision très rapides qui vont nous permettre de tenir quelques semaines supplémentaires avec cette crise”.
En revanche, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs, souhaite beaucoup plus de la part de l’Etat : “le contenu des échanges ne répond pas à toutes nos demandes. Aujourd’hui, on est sous perfusion mais ce n’est pas avec des aides que nous allons nous en sortir, il faut absolument qu’on puisse rencontrer le ministre de la Santé pour savoir comment rouvrir le plus vite possible”.