Covid-19 : L’Etat demande aux entreprises un stock de masques pour les semaines à venir
Les entreprises devront disposer de dix semaines de stocks.
Le déconfinement a beau avoir eu lieu le 11 mai dernier, le Covid-19 circule toujours en France et partout dans le monde. La crainte ? Une reprise épidémique sur notre territoire, synonyme de confinement. L’Etat a même examiné plusieurs scénarios possibles, dont le pire serait une nouvelle mise en quarantaine sur tout le territoire. Et depuis plusieurs semaines, le port du masque est de nouveau obligatoire dans les lieux publics clos. Il en va de même dans certaines entreprises, pour éviter la naissance d’un nouveau foyer épidémique. Face à cela, le gouvernement demande aux sociétés de prévoir un stock de masques.
Dix semaines de masques demandées par le gouvernement
Alors que Olivier Véran, ministre de la Santé, a annoncé que des masques seront offerts aux plus précaires, les entreprises doivent en stocker. Comme l’explique 20 Minutes, l’Etat demande assez de masques pour dix semaines. L’objectif ? Eviter la naissance de nouveaux foyers épidémiques dans les sociétés, plusieurs abattoirs ont d’ailleurs été concernées par des cas de contaminations entre employés.
Dans une note adressées aux entreprises, l’Etat explique qu’il faut pour ces dernières “constituer un stock préventif de masques de protection de 10 semaines pour pouvoir faire face à une résurgence potentielle de l’épidémie“. Il est également précisé qu’il “faut donc veiller collectivement à disposer, dans la durée, des équipements nécessaires à la protection des salariés pour assurer la continuité de votre activité“.
Dans cette même note, l’Etat “recommande d’évaluer le stock en prenant en compte les situations dans lesquelles le respect de la distanciation physique d’un mètre entre deux personnes ne peut être garanti” tout en rappelant que “l’employeur peut également décider de généraliser le port collectif du masque au sein de l’entreprise”
L’absence de masques pendant le confinement fût sujet d’une véritable polémique en France. Mais depuis, ces derniers sont en vente dans les commerces et pharmacies.