Covid : bac, vacances, cantines… les annonces de Jean-Michel Blanquer
Pour le ministre de l'Education, il n’y a pas d’explosion de la contagion dans les écoles et il réaffirme qu'"À ce stade, il n’est pas question de fermer les écoles".
Ce matin au micro de franceinfo, Jean-Michel Blanquer a assuré qu’il n’y a pas à ce jour d’“explosion de la contagion” du Covid-19 en milieu scolaire alors que l’on semble se trouver “sur un plateau haut”. Actuellement, a-t-il précisé, “Une trentaine d’écoles et une centaine de classes” sont fermées, et “ça risque d’augmenter un peu ces prochains jours”. L’on observe en ce moment “la même courbe” de contagion qu’après les vacances de la Toussaint : elle a augmenté, “là on est sur une sorte de plateau, il faut espérer que ce soit comme une cloche”.
Le seuil de 3 cas abaissé pour fermer une classe ?
S’il n’est donc “pas question” à ce jour de fermer les écoles, le ministre admet que la circulation du variant anglais en France, plus contagieux, pourrait conduire à fermer plus de classes. Car “Ce que nous serons amenés à faire, c’est fermer plus rapidement et plus nettement dès qu’il y a peut-être même moins de trois cas”, voire un seul cas. “On va sûrement aller vers 1,5 million de tests en février, nous réussirons à capter plus de cas asymptomatiques”, a-t-il ajouté.
Les cantines scrutées à la loupe
Au sujet des cantines, M. Blanquer a rappelé qu’un nouveau protocole sanitaire avait été mis en place dans les établissements scolaires, comme “ne pas mettre le pain en vrac, faire déjeuner dans les écoles primaires les enfants classe par classe”. Cependant “Il y a certaines cantines que nous fermerons, si nous nous rendons compte que vraiment il y a une impossibilité pratique de faire respecter le protocole sanitaire”.
Bac et vacances : des calendriers à respecter
En ce qui concerne les prochaines vacances de février, il a été un temps dans l’air de les allonger d’une semaine. Cela ne semble plus être une solution envisagée, sauf “explosion imprévue des cas (…) Tous mes efforts sont tendus vers le fait de respecter les calendriers, il y a toujours un petit élément d’incertitude ; d’ici 5 ou 6 jours on aura les idées claires sur les tendances générales”. Quid des premières épreuves de spécialités du bac cru 2021 ? “Il y a trois hypothèses : soit on le maintient au mois de mars, soit on le reporte au mois de juin, soit on met en place un système de contrôle continu”. A ce sujet, une réponse sera apportée à la fin du mois de janvier. Quoi qu’il en soit, le ministre a conclu avec ces mots : “Je souhaite un baccalauréat 2021 qui soit un baccalauréat qui ait sa pleine force”.