Covid et vaccination : suspectée de trafic de QR codes, une infirmière suspendue
Elle travaillait depuis le mois de janvier au centre de vaccination anti-Covid de l’hôpital Sainte-Anne à Paris.
Ce jour, France inter rapporte qu’une infirmière est soupçonnée par sa direction d’avoir “établi des certificats vaccinaux à des individus n’ayant pas reçu d’injection”. Elle travaillait depuis le mois de janvier au centre de vaccination anti-Covid de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, et sous couvert d’anonymat, un membre du personnel a raconté à la radio publique : “Je l’ai observée pendant deux ou trois semaines. Elle disait aux autres infirmières : ‘C’est pour moi… Il y a des gens qui vont arriver, c’est pour moi !’ Elle les faisait venir dans son box. Normalement, il y a deux infirmières par box […]. Mais là, elle demandait à sa collègue de sortir. Elle faisait ça avec au moins une dizaine de personnes par journée travaillée”.
Pas de vaccin, mais un certificat
En revanche, la direction du Groupe hospitalier universitaire (GHU) de Paris ne sait pas si elle a tiré un quelconque profit de cette activité. Mais c’est un “brusque changement de comportement d’une infirmière” qui a mis la puce à l’oreille de ses collègues “Le médecin a voulu vérifier que les personnes étaient vaccinées, mais il n’y avait aucune trace de désinfectant, il n’y avait pas de colorant, il n’y avait pas de pansement”.
L’infirmière suspendue
La source anonyme ajoute : “Elle a été prise en flagrant délit. Ça a été un choc… Et ça pose un problème de santé publique parce que les personnes qui ont obtenu un faux certificat de vaccination courent un risque… et elles font courir un risque aux autres”. La direction du GHU a effectué un signalement pour “suspicion de fraudes” auprès du procureur de la République, et une secrétaire en intérim “potentiellement impliquée” a vu son contrat s’interrompre tout aussi immédiatement, ajoute le GHU.