Covid : Moscou rejette les accusations de cyberattaques contre des laboratoires développant le vaccin
Il y a quelques jours, Microsoft dénonçait des cyberattaques dirigées contre des laboratoires, émanant de "groupes étatiques ou para-étatiques" russe et nord-coréens.
Vendredi 13 novembre, dans un billet de blog, le vice-président de Microsoft en charge de la sécurité, Tom Burt, affirmait que le groupe américain avait détecté ces dernières semaines des “cyberattaques provenant de trois groupes étatiques ou para-étatiques visant sept entreprises de premier plan directement impliquées dans la recherche de vaccins et de traitement contre la Covid-19”. D’après lui, les attaques provenaient de “Strontium, un groupe originaire de Russie, et de deux acteurs nord-coréens”.
Des accusations balayées par Moscou
Pour Sergueï Riabkov, un vice-ministre des Affaires étrangères russe, ces accusations “sont déjà devenues une norme de la vie, une sorte de mode politique à laquelle obéissent entre autres des sociétés de technologies d’information aux États-Unis”. Une déclaration faite ce jour à l’agence de presse publique RIA Novosti. Il a ajouté que la Russie est visée par bien plus d’attaques informatiques que “celles dont on essaye de nous accuser”. Ce n’est pas la première fois que le nom de Strontium est évoqué par Microsoft. Le groupe russe a déjà été accusé de cyberattaques ayant visé plus de 200 organisations impliquées dans le scrutin présidentiel de 2020 des Etats-Unis.