Dans cette ville du Japon, il est interdit de marcher en regardant son smartphone
Une nouvelle règle mise en place, sans sanctions prévues pour les resquilleurs.
C’est une silhouette que tout le monde connait. Celle d’une personne se promenant dans la rue, les yeux rivés sur son écran de smartphone. Même chose dans les transports en commun, tous les jours. Certains se plaignent d’ailleurs du manque d’attention qu’entraîne la consultation du smartphone en mouvement, notamment dans les grandes villes, et des accidents ont parfois lieu. A tel point qu’une ville japonaise a pris une décision… surprenante. Celle d’interdire de regarder son smartphone en marchant dans la rue, tout simplement ! Une mesure adoptée depuis le 1er juillet par les citoyens.
Les citoyens devront rester concentrés, sans regarder leurs smartphones
C’est dans une ville de la banlieue de Yokohama, près de Tokyo, qui est concernée par cette nouvelle règle. Une règle inédite au Japon qui interdit de regarder son smartphone en se promenant. Lorsque les personnes arrivent à Yamato, la ville en question, depuis la gare, des messages indiquent qu’il est désormais interdit de regarder son smartphone en marchant dans la rue… mais également les parcs ! Il est demandé aux personnes sur place de jeter un œil sur l’écran uniquement à l’arrêt.
Mais que risquent les récalcitrants, notamment les plus jeunes, habitués à consulter leurs smartphones en marchant ? Pas grand chose, dans les faits. Car si la ville a adopté fin juin cette nouvelle mesure, des sanctions ne sont pas au programme. Selon la municipalité, il faudra compter sur les citoyens pour respecter cette règle, notamment grâce à des campagnes d’information.
Comme l’explique l’AFP, la règle semble plutôt suivie par les citoyens dans les rues de Yamoto. Cependant, la pluie était au rendez-vous ce 1er juillet, ce qui pourrait expliquer l’absence de personnes sur leurs smartphones. Car avec l’eau, impossible d’utiliser l’écran tactile !
Reste à savoir si cette règle sera appliquée dans d’autres villes japonaises. Sans oublier le reste du monde ?