De Nantes à Montpellier, un vaste réseau de cigarettes de contrebande démantelé
C'est au terme de six mois d'enquête que le réseau a été démantelé, avec à la clé la saisie de plusieurs tonnes de marchandise contrefaite.
Dans un communiqué, la gendarmerie des Pays de la Loire a annoncé que quatre personnes ont été mises en examen et incarcérées dimanche dans le cadre du démantèlement d’un réseau de trafiquants suspectés d’avoir importé 75 tonnes de cigarettes en contrebande. C’est à la fin de l’année dernière que l’enquête avait commencé, porte sur “un trafic de cigarettes de grande ampleur orchestré par une équipe de malfaiteurs agissant sur une grande partie Ouest du territoire national”, et laquelle était sous la conduite de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) de Bordeaux.
Nantes, Bordeaux, Montpellier, et Béziers
Le communiqué précise que l’enquête a permis de déterminer qu’il s’agissait “d’individus d’Europe de l’Est”, “particulièrement mobiles” et s’appuyant sur “des box qu’ils louent dans plusieurs grandes villes du territoire national [Nantes, Bordeaux, Montpellier, Béziers] afin de ravitailler des grossistes locaux”. Et vendredi, sept personnes étaient interpellées à Nantes, Rodez et Montpellier.
Une organisation “décapitée”
Le texte ajoute que “Les perquisitions opérées dans divers box permettent de saisir pour près de cinq tonnes de cigarettes de contrefaçon. Une somme de 37 300 euros en numéraire est saisie ainsi que deux véhicules”. Enfin, “l’enquête et les éléments de preuve recueillis permettent d’établir que le trafic a permis l’importation en contrebande de 75 tonnes de cigarettes”. Une source proche du dossier a pour sa part indiqué à Ouest-France que la filière “paraît décapitée”. Les cartouches se vendaient au pris de 35 euros l’unité, de quoi trouver facilement preneur.