Découvrez le fonctionnement des nouveaux radars de covoiturage en France !
L'installation de voies réservées au covoiturage dans de nombreuses villes s'accompagne de l'implantation de nouveaux radars. Ces derniers ont la capacité de compter le nombre de passagers présents à bord.
Tl;dr
- Des radars de covoiturage qui comptent le nombre de passagers sont déployés dans plusieurs villes.
- Les voies réservées pour le covoiturage et certains véhicules visent à désengorger le trafic.
- Les radars spécifiques peuvent détecter le nombre de personnes à bord d’un véhicule.
- Les infractions sont sanctionnées par une amende de 135 euros.
Le radar de covoiturage : un nouvel outil pour la mobilité urbaine
L’évolution de la mobilité urbaine en France voit l’arrivée d’un nouvel acteur technologique : le radar de covoiturage. Ce dispositif innovant, qui compte le nombre de passagers dans un véhicule, est déployé dans plusieurs villes pour réguler l’utilisation des voies réservées au covoiturage.
Voies réservées : une réponse à l’engorgement du trafic
Dans le but de fluidifier le trafic aux heures de pointe, des voies de circulation réservées sont progressivement mises en place dans plusieurs villes, dont Grenoble, Lyon et Annecy. Ces voies sont destinées à des véhicules spécifiques : les voitures avec au moins deux personnes à bord, les véhicules de transport en commun, les taxis et les véhicules à très faibles émissions. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes ne sont pas autorisés à les emprunter. Des villes comme Strasbourg, Lille, Nantes ou Rennes testent également ce système.
Les radars de covoiturage : une technologie au service de la régulation
Ces voies réservées sont contrôlées par des radars de covoiturage. Ces dispositifs, dotés d’une technologie capable de compter le nombre de personnes à bord d’un véhicule, permettent de repérer rapidement les automobilistes seuls sur une voie de covoiturage. La société Pryntec, qui conçoit ces radars, assure un taux de fausse détection inférieur à 2 % et l’amélioration constante des algorithmes utilisés.
Un système pédagogique… mais dissuasif
En cas d’infraction, le radar transmet les informations à un panneau lumineux, invitant le conducteur à changer de voie. Bien que le système soit présenté comme pédagogique, une contravention de classe 4, assortie d’une amende de 135 euros, peut être dressée en cas de non-respect des critères d’utilisation des voies réservées. À Lyon, par exemple, les contraventions peuvent être dressées depuis janvier 2021.
Ces mesures, qui allient technologie et responsabilité environnementale, illustrent la volonté des pouvoirs publics de promouvoir une mobilité urbaine plus durable et respectueuse de l’environnement.