Décrit comme un “frappeur de femmes” par The Sun, Johnny Depp perd son procès en diffamation
Le tabloïd britannique s'était notamment appuyé sur les déclarations de son ex-femme Amber Heard.
Aujourd’hui, Johnny Depp a perdu le procès en diffamation qu’il avait intenté à News Group Newspapers (NGN), auquel appartient le tabloïd britannique The Sun. Ce dernier l’avait décrit comme un mari violent, un “frappeur de femmes”, et la décision de la Haute Cour de Londres vient quelque peu ternir la réputation de l’acteur de 57 ans.
Une décision “perverse et déconcertante”
Immédiatement, les avocats de Johnny Depp ont annoncé leur intention de faire appel, estimant que “Cette décision est aussi perverse que déconcertante (…) Le jugement présente tellement de défauts qu’il serait ridicule que M. Depp ne fasse pas appel de cette décision”. De nombreuses révélations pour le moins gênantes, entre addiction à la drogue ou adultère, ont émaillé le procès qui a duré trois semaines pendant le mois de juillet dernier. Le quotidien avait ainsi évoqué 14 épisodes de violences, tous contestés par Johnny Depp, sur la base principale des déclarations de son ex-femme, l’actrice Amber Heard.
Des qualifications “substantiellement vraies”
Le juge Nicol, après examen des 14 accusations portées à l’encontre de l’acteur, a estimé que les qualifications émises par The Sun étaient “substantiellement vraies”. Un porte-parole du tabloïd a indiqué pour sa part que “Les victimes de violences conjugales ne doivent jamais avoir à se taire”. De leur côté, les représentants de l’actrice ont commenté : “Cette décision et ce jugement ne sont pas une surprise”. Johnny Depp avait reçu le soutien, sous forme de lettres manuscrites, de ses ex-compagnes Winona Ryder et Vanessa Paradis. La chanteuse et actrice française avait ainsi décrit “un homme et un père gentil, attentif, généreux et non violent”.
Amber Heard, “menteuse compulsive”
Amber Heard avait pour sa part déclaré lors de l’audience, évoquant son ex-mari : “Je l’aimais et je ne voulais pas perdre ça (…), son autre face était celle d’un monstre, mais j’ai toujours gardé l’espoir qu’il se désintoxiquerait”. David Sherborne, avocat de l’acteur, s’était employé à mettre en évidence les failles et modifications des déclarations d’Amber Heard, la qualifiant de “menteuse compulsive”. Mais Amber Heard n’avait pas pour autant renoncé à ses accusations, regrettant que les “détails les plus traumatisants et les plus intimes” de sa vie avec son ex-mari aient été exposés devant la justice et “diffusés dans le monde entier”.