Depuis 2014, les prix des denrées alimentaires n’avaient jamais été aussi hauts
D'après l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cela est dû au prix des huiles végétales et les produits laitiers.
Certes, les prix des céréales ont baissé. Mais en même temps et en moyenne, les prix mondiaux des produits alimentaires ont à nouveau progressé en mars, et ce pour le dixième mois consécutif, comme l’a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son indice s’est établi en moyenne à 118,5 points en mars, c’est-à-dire une hausse de 2,1% par rapport à février et son niveau le plus haut depuis juin 2014.
L’explication de cette hausse
Avec 8% d’augmentation par rapport à février, c’est l’indice des huiles végétales qui explique en très grande partie l’augmentation de l’indice global et qui se situe “presque” à son plus haut depuis dix ans. en outre, l’indice des prix des produits laitiers a augmenté de 3,9% sur un mois, les prix du beurre ayant bénéficié de “disponibilités quelque peu limitées en Europe et d’une hausse de la demande en prévision d’une reprise du secteur de la restauration”. Autre augmentation, celle de l’indice des prix de la viande (dans le détail, cours des volailles et du porc en hausse, stabilité des cours de la viande bovine et baisse des cours des prix de la viande issue des ovins).
Une production record de blé attendue en 2021
Enfin, la production de blé devrait atteindre le niveau record de 785 millions de tonnes en 2021 à l’échelle du globe, marquant une hausse de 1,4% par rapport à l’année dernière. La FAO estime “probable que la production connaisse un rebond important dans toute l’Europe”, et prévoit une récolte record en Inde. La production de maïs devrait également se situer au-dessus de la moyenne, ajoute l’organisme.