Des gendarmes demandent à trois femmes, seins nus sur la plage, de se rhabiller, Darmanin prend leur défense
Car selon la loi, bronzer les seins nus sur la plage est... autorisé.
C’est une affaire à laquelle Gérald Darmanin a réagi sur Twitter, comme le rapporte La Dépêche. Sur une plage de Sainte-Marie-la-Mer dans les Pyrénées-Orientales, jeudi dernier, trois femmes ont été abordées par deux gendarmes réservistes leur demandant de se couvrir la poitrine. Ces dernières bronzaient seins nus, une pratique autorisée par la loi. Les militaires ont été appelés par une famille dont les enfants étaient choqués de voir la poitrine des trois femmes. La gendarmerie évoque une maladresse sur les réseaux sociaux.
La gendarmeries parle d’une maladresse de la part des militaires
C’est une affaire pour le moins étonnante, qui a surpris les internautes, qui s’est déroulé sur une plage des Pyrénées-Orientales. Une scène à laquelle a assisté Marie, comme le rapporte France 3 Pays Catalan. Des gendarmes ont demandé à des femmes, bronzant seins nus, de se rhabiller. Marie a alors indiqué aux militaires si la poitrine exposée constituait une atteinte à la pudeur, ce à quoi ces derniers ont répondu à la femme de circuler. Une femme du groupe interpellé aura refusé de se couvrir la poitrine suite à l’intervention des gendarmes, contrairement aux deux autres.
Sur Twitter, la gendarmerie évoque une “maladresse de deux gendarmes en sécurisation qui ont cru bien faire“. Une publication à laquelle Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur, a décidé de réagir. Car selon la loi, bronzer la poitrine nue n’est pas interdit.
Ainsi, l’actuelle Ministre de l’Intérieur a expliqué, sur son compte Twitter, que “c’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux. Et il est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs“.
L’affaire aura suscité l’indignation des internautes, certains n’hésitant pas à parler d’une “police des mœurs“. Cette intervention injustifiée des gendarmes aura fait couler beaucoup d’encre, jusqu’à pousser un membre du gouvernement à réagir.