Donald Trump menace l’Europe de droits de douane, critique sévèrement l’UE

Donald Trump, le président américain, a déclaré mardi que l'imposition de droits de douane aux pays européens est le "seul moyen" pour que les États-Unis soient "traités correctement". Cela suscite-t-il une nouvelle tension dans les relations transatlantiques ?

Une nouvelle menace de droits de douane

Le président américain, Donald Trump, a récemment fait part de sa volonté d’imposer des droits de douane sur les produits européens. Il a déclaré que c’est le « seul moyen pour les États-Unis d’être traités correctement ».

Cette déclaration intervient après que Trump a annoncé l’application de 25% de droits de douane sur les produits mexicains et canadiens.

La réaction de l’Union européenne

Face à cette déclaration, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé que l’Europe était prête à discuter avec le gouvernement américain. Elle a rappelé que Washington est un partenaire commercial majeur.

De plus, elle a mentionné que « Notre première priorité est d’entamer rapidement des discussions, sur nos intérêts communs et d’être prêts à négocier. Nous serons pragmatiques, mais nous resterons fermes sur nos principes : la défense de nos intérêts et le respect de nos valeurs. »

Le déficit commercial américain : une question sensible

Le déficit commercial américain avec l’UE est une question qui a été pointée par le président Trump. Il a comparé le bloc européen à une « petite Chine », qui profite de la première puissance économique mondiale.

Les statistiques montrent que le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars. Ce déficit concerne principalement quatre pays : l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Une menace qui ne date pas d’hier

Avant sa réélection, Donald Trump avait déjà menacé l’UE d’imposer des droits de douane sur les produits européens. Il avait posé comme condition que le bloc augmente ses achats en pétrole et gaz américains. Cette nouvelle déclaration confirme donc une position déjà exprimée par le président américain.