Énergies : l’État annonce vouloir plafonner la hausse de l’électricité à 4 % pour début 2022
La ministre de Transition écologique vient d’annoncer le plafonnement de la hausse de l’électricité en France à 4 % en 2022.
Avec la reprise économique, le prix de l’énergie a fortement augmenté en France. En effet, le prix de l’électricité et de l’essence est venu atteindre des chiffres records. Outre des aides, le gouvernement compte bel et bien faire quelque chose afin de limiter l’augmentation des prix. Dans un entretien avec BFM Business, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili vient d’annoncer le plafonnement à 4 % du prix de l’électricité pour début 2022.
Le plafonnement du prix de l’électricité à 4 % pour début 2022
A la fin du mois de septembre, le Premier ministre Jean Castex a déclaré l’arrivée d’« un bouclier tarifaire » sur l’énergie permettant de limiter à 4 % l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité en 2022. L’objectif est ainsi de protéger le pouvoir d’achat des Français face à la flambée des cours de l’électricité.
En fin de semaine dernière, le gouvernement est tout de même venu confirmer cette mesure. Dans un récent entretien avec BFM Business, la ministre de la Transition écologique a confirmé le maintien du plafonnement du prix de l’électricité à 4 % pour début 2022. Il souligne notamment : « Quoi qu’il arrive, l’État protégera », mais aussi que « ce n’est jamais une folie d’accompagner nos concitoyens dans des moments de crise ». Cependant, cela a un coût pour les finances publiques.
Pour rappel, un budget de 4 milliards d’euros avait été initialement prévu, et a finalement été augmenté à 5,9 milliards dans la nouvelle version du budget 2022 à la mi-octobre. Désormais, personne ne s’avance sur le coût de cette mesure. L’entourage de la ministre de la Transition écologique a notamment souligné qu’« il est trop tôt pour le dire, les prix évoluent constamment. Mais effectivement l’État prendra les mesures nécessaires en fonction du niveau constaté de la hausse en février ». Selon Julie Teddé, directeur général du courtier Opéra Energie, cela pourrait finalement se chiffrer à « plus de 10 milliards » d’euros.