Éruption volcanique en Islande: découvrez en images ce que nous savons
Tôt le matin du jeudi 8 février 2024, la péninsule de Reykjanes, située dans le sud-ouest de l'Islande, a été le théâtre d'une nouvelle éruption volcanique, la troisième en l'espace de deux mois. Qu'est-ce qui pourrait expliquer cette série d'éruptions ?
TL;DR
- Nouvelle éruption volcanique en Islande le 8 février 2024.
- La petite ville de Grindavik a été évacuée à nouveau.
- Il s’agit de la troisième éruption en deux mois.
La terre tremble à nouveau en Islande
La péninsule de Reykjanes, située au sud-ouest de l’Islande, a été le théâtre d’une nouvelle éruption volcanique ce jeudi 8 février 2024. Il s’agit de la troisième éruption en deux mois, un phénomène qui suscite l’émoi et la fascination dans cette nation insulaire connue comme la « terre de feu et de glace ».
Des images impressionnantes
Les images de la télévision islandaise ont montré des coulées de lave rouge orangées, s’élevant d’une fissure dans la nuit islandaise. Les jets de lave atteignent une hauteur d’environ 50 à 80m, et le panache s’élève à une hauteur d’environ 3 km. Ces spectacle de la nature, bien que terrifiant, était visible depuis la capitale, Reykjavik.
Évacuation préventive à Grindavik
La petite ville de Grindavik, peuplée de 4000 habitants, a été évacuée par précaution. Selon l’Office météorologique islandais (IMO), l’éruption a eu lieu dans la même zone que celle du 18 décembre. Cette éruption a commencé après un petit séisme qui a débuté à 5h30 le matin, au nord-est de Sýlingarfell.
Une activité volcanique en hausse
Les volcanologues interprètent ces éruptions successives comme le signe d’une reprise de l’activité volcanique dans la région. Cette région avait été épargnée par les éruptions pendant huit siècles, jusqu’à l’éruption de mars 2021. Depuis, cinq autres éruptions ont eu lieu, témoignant du réveil de la terre.
Il convient de noter que, malgré l’augmentation de l’activité volcanique, la séismologue de l’IMO, Kristín Jónsdóttir, a rassuré la population en affirmant que la zone de l’éruption est assez favorable et ne menace pas les infrastructures.