Espagne : un homme jugé pour avoir étranglé sa mère et mangé certaines parties de son corps
Quinze années de prison ont été requises contre celui qui a été surnommé "le cannibale de Las Ventas". Il est poursuivi pour "meurtre" et "profanation de cadavre".
A Madrid, un homme est jugé cette semaine pour avoir étranglé sa mère et mangé certaines parties de son corps préalablement découpé en morceaux. Albert S.G., surnommé “le cannibale de Las Ventas” en référence au quartier dans lequel la scène de crime a été découverte, est poursuivi pour “meurtre” et “profanation de cadavre” et le parquet a requis 15 ans de prison à son encontre.
Sa mère étranglée et découpée
Les faits remontent à 2019, et à une dispute entre l’homme et sa mère alors âgée de 69 ans dans l’appartement qu’ils partageaient. C’est après l’avoir étranglée que le suspect a traîné son corps dans sa chambre afin de le découper à l’aide d’une scie et deux couteaux de cuisine “afin de le faire disparaître”, relate l’acte d’accusation. Le parquet ajoute : “Une fois le corps découpé en morceaux, l’accusé s’est nourri occasionnellement des restes du cadavre durant 15 jours et a stocké d’autres morceaux dans plusieurs récipients en plastique dans l’appartement et dans le réfrigérateur”.
Un policier évoque une “scène dantesque”
Des médias locaux rapportent les déclarations d’un officier de police, lequel a raconté pendant le procès que lorsqu’il avait pénétré dans l’appartement, le suspect avait expliqué avoir mangé certains morceaux crus, en avoir cuit d’autres et en avoir également donné au chien. D’après la police, il avait des problèmes de drogue. La disparition de sa mère avait été signalée par une amie, et quand la police lui avait demandé si elle se trouvait à l’intérieur de l’appartement, il avait répondu par l’affirmative et avait laissé les agents pénétrer. “Nous sommes tombés sur une scène dantesque”, a relaté un agent de police à la chaîne Telecinco. Le parquet a aussi demandé que le “cannibale de Las Ventas” verse 90 000 euros de dommages et intérêts à son frère aîné.