Etude révèle : 1 Femme sur 6 Combat la Dépression Post-Partum
D'après les directives de Santé publique France, il est essentiel d'effectuer des dépistages pour offrir un meilleur suivi aux femmes après leur accouchement.
Tl;dr
- Santé publique France a mené une étude sur la dépression post-partum.
- Une femme sur six en France présente des symptômes de cette maladie.
- La prévalence de la dépression varie selon les régions.
- L’organisme souligne l’importance du dépistage pour un meilleur accompagnement.
Un appel à la vigilance sur la dépression post-partum
La France doit mieux répondre aux besoins de ses mères nouvellement accouchées. C’est le message que Santé publique France a voulu transmettre à travers une étude publiée le 19 septembre 2023, faisant état de l’importance du dépistage de la dépression post-partum.
Un fléau silencieux
La dépression post-partum, souvent confondue avec le “baby-blues”, est une réalité pour une femme sur six ayant accouché en France. Ce n’est pas une simple tristesse passagère, mais une maladie qui se caractérise par une “fatigue intense, des pleurs incontrôlables, une difficulté à gérer le stress, une irritabilité, une dévalorisation de soi, une incapacité à apprécier son rôle de parent”, comme mentionné par la Caisse d’allocation familiale.
Outre ces symptômes débilitants, “la dépression du post-partum (DPP), l’anxiété et les idées suicidaires peuvent avoir des conséquences délétères sur la mère et le nouveau-né”, souligne Santé publique France.
Une inégalité régionale
Le rapport révèle également une disparité selon les régions. Les cas de dépression post-partum sont inférieurs dans les régions du nord de la France, comme les Hauts-de-France, le Grand-Est et la Nouvelle-Aquitaine. À l’inverse, l’Île-de-France, le Centre-Val de Loire et la Provence-Alpes-Côte d’Azur sont plus largement touchées.
Le dépistage, un besoin urgent
Face à ces résultats, l’étude insiste sur l’importance d’un premier dépistage des “manifestations psychiatriques en période postnatale”. “Il est indispensable d’évaluer ces symptômes précocement et régulièrement après l’accouchement”, insiste l’organisme de santé publique. Une réponse adaptée permettrait d’offrir un meilleur accompagnement aux femmes touchées par cette maladie, afin de prévenir ses conséquences délétères sur leur santé et celle de leur nouveau-né.