Facebook et Google écopent de lourdes amendes en France infligées par la CNIL
Google et Facebook viennent à nouveau d’être sujets à de lourdes amendes, cette fois-ci infligées en France par la CNIL.
Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) continue d’être source de discorde entre les géants de la tech et l’Europe. Pour non-respect de cette réglementation, la CNIL vient d’infliger des sanctions de taille à Google et Facebook. Pour faire simple, les deux groupes ont reçu de lourdes amendes se chiffrant en millions d’euros pour non-respect de la simplicité de refus des cookies sur leurs sites français. Bien évidemment, ils doivent aussi se mettre en conformité pour éviter de nouvelles sanctions de la part du régulateur français.
La CNIL sévit face à Google et Facebook
La Commission nationale de l’informatique et des libertés, alias la CNIL, vient d’annoncer avoir « constaté que les sites facebook.com, google.fr et youtube.com ne permettent pas de refuser les cookies aussi simplement que de les accepter ». Dans les détails, elle explique avoir découvert que ces trois sites ne proposaient tout simplement pas un bouton permettant de directement refuser les cookies. Cependant, un bouton permettant d’accepter les cookies en un éclair était présent. Dans le cas où un utilisateur voulait vraiment refuser les cookies, il était obligé d’effectuer plusieurs actions afin d’arriver à ses fins.
De ce fait, la CNIL souligne via sa décision que « le fait de ne pas pouvoir refuser les cookies aussi simplement qu’on peut les accepter biaise son choix en faveur du consentement ». Elle estime ainsi que cela est une violation de l’article 82 de la loi Informatique et Libertés. Il est en effet obligatoire de respecter plusieurs règles du RGPD, mise en place en 2018, afin de recueillir le consentement des internautes concernant l’utilisation des cookies.
Au total, Google est venu écoper d’une amende totale de 150 millions d’euros, soit 0,81 % des bénéfices d’Alphabet en 2020. La sanction descend à 60 millions d’euros pour Facebook, soit 63% des bénéfices du groupe en 2020. Les deux entités ont désormais 3 mois pour se mettre en conformité. Dans le cas contraire, des astreintes de 100 000 € d’astreinte par jour de retard seront de la partie.