France exhorte ses citoyens à quitter le Liban immédiatement face aux tensions au Proche-Orient
Face aux menaces émanant du Hezbollah et de l'Iran envers Israël, plusieurs nations, y compris la France, pressent leurs citoyens de partir rapidement du Liban. Quelles pourraient être les conséquences de cette situation tendue ?
TL;DR
La France appelle à l’évacuation de ses ressortissants du Liban
En raison de la situation de plus en plus tendue au Proche-Orient, la France a instamment demandé à ses ressortissants de quitter le Liban. Cette mesure de précaution survient dans un « contexte sécuritaire très volatile », selon le ministère des Affaires étrangères.
Une situation tendue au Proche-Orient
Des menaces accrues d’Iran et du Hezbollah vis-à-vis d’Israël ont conduit de nombreux pays à prendre des mesures similaires. Cette situation précaire a poussé les compagnies aériennes Air France et Transavia France à prolonger la suspension de leurs vols vers Beyrouth jusqu’au 6 août au moins, « en raison de la situation sécuritaire ».
Des vols commerciaux pour la France toujours disponibles
Malgré ces suspensions, le Quai d’Orsay assure que des vols commerciaux directs et avec escales vers la France sont encore disponibles. Il est donc fortement conseillé aux Français présents au Liban de prendre leurs dispositions pour quitter le pays dès que possible.
Des tensions exacerbées entre l’Iran et Israël
Le contexte actuel est marqué par une escalade des tensions entre l’Iran et Israël, suite à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, attribué par l’Iran à Israël. Face à ces tensions, le président français Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II ont appelé à éviter « à tout prix » une escalade.
Le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, a menacé Israël d’un « châtiment sévère », et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, d’une « bataille ouverte sur tous les fronts », le Hamas et les rebelles yéménites Houthis jurant aussi de riposter. Face à cette situation, de nombreux pays, dont la Suède, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Jordanie, l’Arabie saoudite et la France ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban.