Hier, l’ONG Foodwatch a lancé une campagne afin de briser le 'tabou' de la fraude alimentaire en France. Explications.
Après des années d’enquête, foodwatch brise ce tabou occulté par les autorités françaises. Produits concernés, résultats des contrôles, sanctions dissuasives : il y a urgence à mettre en place des moyens à la hauteur du phénomène. Pour cela, l’ONG propose de vous faire signer une pétition en ce sens. L’association précise ‘Poulet gonflé à l’eau, thon avarié injecté d’additifs pour avoir l’air frais, faux miel, tomates espagnoles étiquetées françaises… la fraude alimentaire est partout et ces produits contrefaits, contaminés ou illégaux se retrouvent dans votre assiette’.
Des vins du Languedoc devenus du pomerol
Pour l’ONG Foodwatch, le sujet de la Fraude alimentaire reste tabou en France : “Nous avons au mieux uniquement accès à des informations très générales sur les conclusions de certaines enquêtes menées par la répression des fraudes (DGCCRF) ou la Direction générale de l’alimentation (DGAL). Mais le nom des marques concernées par des fraudes, celui des produits, des fabricants, les quantités et les lieux de vente par exemple, sont la plupart du temps tenus secrets“, se plaint Foodwatch qui s’appuie sur le livre de Ingrid Kragl “Manger du faux pour de vrai”, aux éditions Robert Laffont. Toujours selon Foodwatch, 1 produit bio sur 8 contrôlé en France ‘n’est pas aussi bio qu’il le prétend’. Enfin, l’ONG dénonce à travers sa démarche le manque de moyens consacrés aux contrôles, rappelant que 400 postes ont été perdus en 10 ans.
🔴 Manger #DuFauxPourDeVrai : après plusieurs années d’enquête, nous brisons le tabou de la #fraude alimentaire et réclamons plus de transparence aux autorités.
Signez & partagez la pétition adressée @Economie_Gouv & @Agri_Gouv !
✍https://t.co/OVM8BIsrOQ
Thread 👇 pic.twitter.com/MXpeLpjnKo— foodwatch France (@foodwatch_fr) March 25, 2021