Fraude mondiale : 14 modèles de Toyota testés de manière trompeuse
Dans cette affaire, 14 modèles de voitures Toyota sont impliqués, dont plusieurs ont été commercialisés à l'étranger. Qu'en est-il des répercussions pour l'entreprise ?
TL;DR
- Toyota épinglée pour tests frauduleux et irrégularités sur 14 modèles.
- Le gouvernement japonais exige des mesures préventives contre les récidives.
- L’image de Toyota écornée, remise en cause de la gouvernance de l’entreprise.
Toyota dans la tourmente : 14 modèles de voitures pointés du doigt
Un vent de scandale souffle sur le géant automobile nippon Toyota. Le gouvernement japonais lui a remis un ordre de rectification ce mercredi 31 juillet 2024 suite à la découverte d’irrégularités sur sept modèles supplémentaires du constructeur. Ce dernier avait déjà été épinglé le mois précédent dans une affaire de tests frauduleux. Au total, ce sont donc 14 modèles de voitures de chez Toyota qui sont concernés par cette affaire.
Des véhicules toujours produits et vendus à l’étranger
Sur les sept modèles supplémentaires concernés, quatre sont toujours en production. De plus, six de ces véhicules ont été ou sont actuellement vendus à l’étranger, a annoncé le ministère japonais des Transports. Ce dernier a pris l’initiative de contacter les agences compétentes de ces pays afin de vérifier la sécurité des véhicules. La liste des modèles concernés, communiquée par Toyota à directs.fr, comprend notamment des modèles tels que le Crown, l’Isis, la Corolla Axio, la Corolla Fielder, le RAV4, la Camry, le Noah, le Voxy et le Landy (Suzuki).
Nouvelle affaire embarrassante pour Toyota
Cette affaire est un nouveau coup dur pour Toyota. Le constructeur est en effet sommé de soumettre des mesures préventives contre les récidives dans un délai d’un mois, puis de faire rapport tous les trimestres sur la mise en œuvre de ces mesures. Toyota s’est d’ailleurs engagé à « mettre en œuvre des opérations de certification correctes, clarifier à nouveau la responsabilité et l’autorité du processus de certification, et continuer à améliorer notre infrastructure ».
Une image écornée
De telles affaires ont sérieusement entaché l’image de Toyota au Japon et à l’étranger. Deux grandes agences internationales de conseil, Glass Lewis et Institutional Shareholder Services (ISS), recommandaient même le mois dernier aux actionnaires de Toyota de voter contre la réélection du président du conseil d’administration Akio Toyoda, tenu pour responsable de ces scandales.