Fusion des catégories de fonctionnaires : pas de changement à court terme, gel du point d’indice

Découvrez pourquoi les fonctionnaires peuvent respirer : la fusion controversée des catégories A, B et C n'aura finalement pas lieu à court terme !

Un revirement de situation

Après une rencontre houleuse avec les syndicats, le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, a créé la surprise en annonçant l’abandon d’un projet de fusion des catégories A, B et C.

Il a déclaré sur RMC : « Ce projet-là, cette fusion des catégories A, B et C, a été mis de côté ». Ce système de catégorisation, qui classe les fonctionnaires selon leur niveau de diplôme, est un élément structurant des carrières des 5,7 millions d’agents publics.

Un projet controversé

La suppression de ces catégories était une mesure phare d’une réforme portée par Stanislas Guérini, prédécesseur de M. Kasbarian, qui avait prévu de la présenter à l’automne dernier. Cependant, la dissolution de l’Assemblée nationale a mis fin à ce projet.

Les trois catégories de fonctionnaires sont définies par le niveau de diplôme : la catégorie C, la moins bien rémunérée, est accessible sans diplôme, tandis que la catégorie B nécessite un baccalauréat et la catégorie A un niveau Bac 2 ou Bac 3 selon les branches de la fonction publique.

Un gel confirmé

Guillaume Kasbarian a également confirmé le gel du point d’indice, le mécanisme qui sert à calculer le salaire de base des fonctionnaires. En raison du contexte budgétaire, il a déclaré qu’il n’était pas possible cette année d’augmenter le point d’indice, ni de verser la prime Gipa, destinée à compenser l’inflation.

Suite à ces annonces, deux des principales organisations syndicales ont appelé à la grève après une réunion tendue au ministère.