Gérald Darmanin indique que 300 fêtes clandestines ont été dénombrées depuis mi-janvier
Le ministre de l'Intérieur indique ces rassemblements constituent la "première difficulté" en ce qui concerne le non-respect des règles sanitaires.
Jeudi, Gérald Darmanin a indiqué que “les fêtes clandestines, les fêtes sauvages” sont la “première difficulté” en matière de non-respect du couvre-feu et des règles sanitaires. 300 événements de ce genre ont été dénombrés depuis la mi-janvier par les services du ministère de l’Intérieur. Il a répété, à l’occasion d’une visite à Bordeaux, que policiers et gendarmes “interviennent dans des conditions où parfois je me pose des questions sur la façon dont une partie, une toute petite partie de nos concitoyens ne se rendent pas compte de ce qu’ils font”.
“Les regroupements font les contaminations”
Le ministre de l’Intérieur a poursuivi : “Ce sont des interventions qu’a encore fait la police hier et avant-hier, avec des centaines de personnes parfois, sans aucune protection, qui veulent pouvoir communiquer entre eux dans des conditions de non-respect des règles sanitaire”. Et il a insisté : “On sait que ce sont les regroupements qui font les contaminations (…) Donc il est normal que la police de la République, la gendarmerie, puissent dire à nos concitoyens, d’abord sous forme de pédagogie ensuite sous forme de verbalisation et de contrainte : on doit respecter ces règles pour sortir le plus vite possible de cette période sanitaire très compliquée”.
“Ne pas se regrouper”
Gérald Darmani, qui visitait entre autres le commissariat des Aubiers, quartier bordelais sensible classé en “Quartier de reconquête républicaine”, a encore affirmé : “Nous devons tous comprendre que les policiers et gendarmes sont des pères et mères de famille touchés eux aussi par le Covid-19. Un jeune gardien de la paix est décédé il y a quelques jours de cette maladie”. Avant de rappeler que “La consigne est pour les jours qui viennent, les semaines qui viennent, ne pas se regrouper, le maximum possible. La police fera œuvre de pédagogie dans la journée, comme elle l’a toujours fait, avec un signe particulier de fermeté après 19 heures pour le couvre-feu”.