Gérald Darmanin maintenu en tant que Ministre de l’Intérieur après remaniement
Comme prévu par les rumeurs qui circulaient ces derniers jours, Gérald Darmanin, qui dirige la police française depuis 2020, reste en fonction. Quels seront ses prochains défis à relever ?
TL;DR
- Gérald Darmanin confirme son maintien au poste de ministre de l’Intérieur.
- Il a accompagné le Premier ministre lors de récents déplacements, signe de sa continuité.
- Darmanin a joué un rôle clé dans le projet de loi immigration, malgré des difficultés.
Confirmation du maintien de Gérald Darmanin
Gérald Darmanin, figure emblématique du gouvernement depuis 2020, reste en poste en tant que ministre de l’Intérieur. La rumeur qui circulait depuis quelques jours vient d’être confirmée par l’AFP.
Une présence constante aux côtés du Premier ministre
Les indices de cette décision étaient déjà perceptibles. En effet, ce mercredi 10 janvier 2024, l’ancien maire de Tourcoing a été repéré aux côtés de Gabriel Attal, le plus jeune Premier ministre de la Ve République, lors d’une visite de terrain dans un commissariat du Val-d’Oise. Cette présence a fait écho à ses propres déclarations, lorsqu’il a affirmé qu’il n’avait pas terminé sa mission au ministère de l’Intérieur.
Un parcours marqué par le projet de loi immigration
Gérald Darmanin a rejoint Emmanuel Macron dès le début de son premier quinquennat, et a occupé le poste de ministre de l’Action et des Comptes publics en 2017. Il a ensuite succédé à Christophe Castaner en 2020 en tant que ministre de l’Intérieur et des Outre-mer.
Il a notamment porté le projet de loi immigration, qui a fait grand bruit. Malgré un échec initial, le texte a finalement été adopté dans une version remaniée après consultation de la commission mixte paritaire. En parallèle, Darmanin a intensifié sa présence sur le terrain, en se rendant fréquemment dans les commissariats français et en faisant de la lutte contre le trafic de drogue l’une de ses priorités.
Une lutte active contre l’extrême droite
Dans le cadre de son action, il a également œuvré à la dissolution de divers groupes d’ultra-droite, comme le groupuscule lyonnais Les Remparts et la Division Martel, confirmant ainsi sa volonté de préserver la sécurité intérieure du pays.