Île de Ré : un ânon retrouvé par son éleveur, mutilé et dépecé
L'éleveur n'a pas assez de mots pour qualifier l'acte dont a été victime l'un de ses baudets du Poitou. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
Dimanche matin à Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), Régis Léau fait une macabre découverte au sein de son élevage de baudets du Poitou. L’un de ses ânons est mort, terriblement mutilé : « la tête était séparée du corps, l’abdomen n’était plus là, et il n’y avait pas non plus de sang (…) Comme si on l’avait aspiré avant ».
« Il faut vraiment être malade… »
L’animal, né dans la nuit, n’avait pu prendre qu’une seule tétée, et celui qui est éleveur depuis deux décennies ne cache pas sa colère au micro de France Bleu : « Il faut vraiment être malade, désaxé, fou furieux pour avoir autant de lâcheté envers un petit animal qui n’a que quelques heures ». Selon lui, « C’est une main habile qui a fait ça, l’animal était vraiment désossé ».
La sécurité renforcée
La gendarmerie, qui a ouvert une enquête, va parallèlement renforcer sa sécurité autour de l’élevage, lequel n’est pas dans un lieu fermé, les animaux paissant tranquillement dans les douves de l’Île de Ré. Cependant, la mairie a indiqué à M. Léau que sa demande de permis de construire pour une asinerie est en bonne voie. « Je n’ai pas les moyens de les mettre dans un espace clos fermé, je n’ai pas les moyens de mettre de la vidéo surveillance », conclut l’éleveur : « Je vais continuer en espérant que ce mec ne recommence pas ».