Découvrez pourquoi l'inflation pourrait être une excellente nouvelle pour la rentrée et comment elle pourrait impacter positivement votre quotidien !
Tl;dr
- Inflation en France ralentit à 1,9% en août.
- Diminution due au ralentissement des prix de l’énergie.
- L’indice reste sous l’objectif d’inflation de 2% de la BCE.
- L’inflation pourrait être revue à la hausse en septembre.
Un ralentissement de l’inflation observé en France
Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,9% en août sur un an, passant en dessous du seuil de 2% pour la première fois depuis août 2021.
Cette baisse s’explique principalement par le « très net ralentissement des prix de l’énergie », qui n’ont augmenté que de 0,5% sur un an en août 2024.
Les facteurs clés de cette évolution
Parmi les autres facteurs contribuant à cette tendance, on note une augmentation similaire des prix des produits alimentaires et une hausse des prix des services, qui représentent une part importante de l’indice, de 3,1% sur un an, contre 2,6% un an plus tôt.
Un indice en dessous de l’objectif de la Banque centrale européenne
Avec un taux d’inflation de 1,9%, l’indice des prix à la consommation se situe en dessous de l’objectif d’inflation de 2% fixé par la Banque centrale européenne. Il convient toutefois de noter que la BCE se base sur l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui a quant à lui progressé de 2,2% sur un an en août.
L’IPCH vs l’IPC
« La principale différence entre l’IPCH et l’IPC porte sur les dépenses de santé : l’IPCH suit des prix nets des remboursements de la sécurité sociale tandis que l’IPC suit des prix bruts », explique l’Insee. Il est également possible que l’inflation soit révisée à la hausse lors de la prochaine estimation, prévue le 13 septembre.
L’avis de la rédaction
Ce ralentissement de l’inflation est une nouvelle positive pour les consommateurs. Cependant, il convient de rester vigilant quant à l’évolution future des prix, notamment en raison de l’incertitude liée à la crise sanitaire et à ses conséquences sur l’économie mondiale. Les prochains mois seront donc déterminants pour confirmer ou infirmer cette tendance.