Japon : salaire réduit pour avoir quitté le travail deux minutes trop tôt
Ils ne voulaient pas rater leur bus afin de rentrer à leur domicile et partaient à 17 h 15 au lieu de 17 h 17.
C’est le site The Sankei News qui relaie l’information. Plusieurs employés du conseil scolaire de la ville de Funabashi, située dans la préfecture de Shiba, ont vu leur salaire réduit pour un départ du travail de… Deux minutes. Les salariés en question ont indiqué être partis à 17H15 au lieu de 17h17 pour ne pas rater leur bus, sans quoi ils devaient attendre le suivant pendant 30 minutes.
316 cas de départs précoces
Entre mai 2019 et juin 2021, 316 cas ont été recensés. Parmi eux, ceux de la personne en charge de la gestion de présence, âgée de 59 ans. cette dernière aurait falsifié les feuilles de présence, relate Capital.fr. Ainsi, le “premier homme qui est parti deux minutes plus tôt et qui a entraîné les autres a vu son salaire réduit de 10% pendant trois mois”. Le site japonais assure que l’argent accumulé, et qui atteint environ 1 090 euros devrait payer les “congés non déclarés” accumulés. Les autres n’ont eu que des avertissements.
Polémique au Japon
La sanction a scandalisé les internautes sur les réseaux sociaux de l’archipel nippon. Certains rappelant notamment que parmi ces salariés, certains arrivent plus tôt, mais qu’ils ne sont pas plus rémunérés pour autant. L’un d’eux s’interroge, dans ce cas : “Combien d’entreprises payent à la minute ?”.