Julian Assange: Dernière audience de l’extradition aux États-Unis après un combat judiciaire de cinq ans
Alors que l'audience approche, les partisans du quinquagénaire australien ont mis en garde contre les dangers qui menacent sa vie. Quelles mesures seront prises pour assurer sa sécurité ?
TL;DR
- Julian Assange cherche à éviter l’extradition vers les États-Unis.
- La justice britannique examine son recours mardi et mercredi.
- Assange risque jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis.
Julian Assange face à la justice britannique
Julian Assange, fondateur de Wikileaks, tente d’obtenir un ultime recours contre son extradition vers les États-Unis ce mardi 20 février 2024. Un événement qui suscite une grande inquiétude parmi ses soutiens, qui alertent sur les dangers encourus par l’Australien de 52 ans.
Un symbole de la liberté de la presse
Détenu depuis près de cinq ans au Royaume-Uni, Julian Assange incarne pour beaucoup un symbole de la liberté de la presse. Cette affaire, qui a pris une tournure internationale, soulève des questions cruciales sur la protection des lanceurs d’alerte et le droit à l’information.
Un ultime recours
Mardi et mercredi, la justice britannique examine le refus d’octroyer à Assange le droit d’appel concernant son extradition aux États-Unis, approuvée par le gouvernement britannique en juin 2022. « S’il perd, il n’y a plus aucune possibilité de faire appel », a déclaré lundi à la BBC Stella Assange, son épouse.
Poursuites et risques encourus
Assange est poursuivi pour la publication de plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison. Malgré les assurances américaines d’un traitement équitable et la possibilité de purger sa peine en Australie, ses soutiens dénoncent des poursuites politiques.
De nombreuses organisations de journalistes et autres défenseurs des droits de l’homme ont exprimé leur soutien à Julian Assange. Cette affaire est devenue un symbole de la lutte pour la liberté de la presse et le droit à l’information.
SOURCE AFP