Justice en marche : 22 ans après, suspect arrêté pour le meurtre d’une prostituée à Limoges
L'ADN prélevé sur le suspect lors d'une infraction routière a permis de le relier à un meurtre commis en février 2002, une affaire que le pôle cold case de Nanterre avait relancée en 2022. Quelle sera la prochaine étape de l'enquête ?
TL;DR
- Suspect d’un meurtre de 2002 confondu par son ADN
- ADN recueilli suite à une infraction routière
- Affaire reprise par le pôle cold case de Nanterre en 2022
La science au service de la justice
Après deux décennies de mystère, la lumière se fait enfin sur un crime commis à Limoges en 2002. Le responsable présumé a été mis en examen, une avancée majeure permise par la technologie moderne et la ténacité des enquêteurs.
Retour sur les faits
Revenons 22 ans en arrière. Le 10 février 2002, une femme d’origine ghanéenne, âgée de 39 ans, est retrouvée sans vie près du centre-ville de Limoges. « Tuée de plusieurs coups de couteau », précise le parquet, dans un quartier connu pour être fréquenté par des prostituées. Malgré de multiples pistes explorées, l’enquête ne mène à aucun suspect.
Une enquête relancée
En 2022, l’affaire est confiée au pôle national des crimes sériels ou non élucidés de Nanterre. Ce service spécialisé dans les « cold cases », ces affaires non résolues, reprend le dossier. Et c’est grâce à cette reprise que l’affaire connaît un rebondissement inattendu.
La technologie au service de la vérité
En effet, le présumé coupable est confondu par son ADN, laissé sur les lieux du crime. Cet ADN est recueilli et identifié plus de vingt ans après les faits, suite à une tout autre affaire : une infraction routière. L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, est désormais en détention provisoire et mis en examen pour « assassinat et d’actes de torture et de barbarie ».
Une affaire qui met en lumière le rôle crucial de la science dans la résolution des crimes, même ceux qui semblent condamnés à rester des mystères.