Pour la quatrième fois consécutive, le pays est en tête de ce classement sponsorisé par les Nations unies et élaboré à partir de sondages Gallup.
Covid ou pas, les Finlandais sont les “plus heureux du monde”, et ce pour la quatrième fois consécutive. Ils devancent cette année le Danemark, la Suisse et l’Islande. Ce classement, publié depuis 2012, est sponsorisé par l’ONU et se base sur des sondages Gallup qui demandent aux habitants leur propre niveau de bonheur. Les réponses sont croisées avec le PIB et des indices de solidarité, de liberté individuelle et de corruption, et une note sur 10 en résulte.
les places de quelques autres pays
L’Allemagne pointe à la 13e place, directement suivi du Canada; le Royaume-Uni est 17e, les États-Unis 19e, la France se classe 21e tandis que le Brésil est en 35e position, le Japon 56e, la Russie 76e et la Chine 84e. Le classement intègre 150 pays et pondère les données des trois dernières années. Le top 10, qui inclut également les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, le Luxembourg et l’Autriche, est largement dominé par l’Europe, à l’exception de la Nouvelle-Zélande (9e). L’Espagne et l’Italie sont respectivement 27e et 28e. A l’autre bout du spectre de cette perception du “bonheur”, se trouvent l’Afghanistan, devant le Zimbabwe, le Rwanda, le Botswana et le Lesotho.
Quel impact de la pandémie ?
Mais le nouveau coronavirus a-t-il eu un rôle à jouer dans ce classement ? Les auteurs ont certes observé une “fréquence d’émotions négatives significativement supérieure” dans environ 1 pays sur 3. Mais comme le résume John Helliwell, un des coauteurs, 22 pays ont vu cet indicateur évoluer positivement et “de façon surprenante il n’y a pas eu, en moyenne, de déclin du bien-être dans l’évaluation que font les gens de leurs propres vies“. Comment expliquer ce fait ? Selon lui, “Une explication possible est que les gens voient le Covid-19 comme une menace commune et extérieure qui nuit à tout le monde et qui a entraîné un plus grand sens de solidarité et d’empathie”.