« La France insoumise » défie le « coup de force » de Macron avec une manifestation le 7 septembre
Le président a écarté l'option d'un gouvernement dirigé par le Nouveau Front populaire, incitant la France insoumise à organiser une manifestation le samedi 7 septembre 2024. Quelle en sera l'issue ?
TL;DR
- Emmanuel Macron écarte le Nouveau Front populaire du gouvernement.
- La France insoumise appelle à une manifestation le 7 septembre 2024.
- Plusieurs partis et syndicats soutiennent cet appel à mobilisation.
Un affront politique qui soulève des vagues
Après la déclaration retentissante du chef de l’État, Emmanuel Macron, le 26 août 2024, évinçant la possibilité d’inclure le Nouveau Front populaire dans le futur gouvernement, la gauche riposte. Fabien Roussel, leader des communistes, a réagi en appelant à une « grande mobilisation populaire ».
La France insoumise en première ligne
Suivant cette initiative, La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon, a lancé un appel à manifester le samedi 7 septembre 2024. Cette manifestation vise à contrer ce qu’ils qualifient de « coup de force d’Emmanuel Macron ». Les forces vives du parti espèrent ainsi une « réplique populaire et politique rapide et ferme ».
« Nous nous joignons à l’appel des organisations de jeunesse, l’Union Étudiante et l’Union syndicale lycéenne, pour une grande manifestation contre le coup de force d’Emmanuel Macron. »
La France insoumise
L’appel à la mobilisation élargi
Outre les membres du parti, La France insoumise invite également les forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie à se joindre à cette manifestation. Cet appel à la mobilisation devrait trouver écho, a minima, chez les communistes et les écologistes.
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, a également exprimé son intention de manifester. De son côté, Olivier Faure a indiqué qu’il participerait à des mobilisations si elles étaient organisées. Lucie Castets a, quant à elle, appelé les Français à se « mobiliser massivement » face à cette « situation de paralysie » politique.