La France préconise, pour les moins de 55 ans, un vaccin ARN après une première dose d’AstraZeneca
Il s'agit d'une recommandation de La Haute autorité de santé (HAS), et qui concerne plus de 500 000 Français.
Ce jour, la HAS recommande ce vendredi 9 avril que les Français âgés de moins de 55 ans ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus reçoivent un vaccin ARN pour leur deuxième injection. Il s’agira donc soit d’une seconde dose du produit Pfizer, ou du produit Moderna. En revanche, et pour les plus de 55 ans, la seconde dose reste AstraZeneca.
Un demi-million de personnes concernées
Pourquoi opter pour ce nouveau schéma vaccinal, alors que 533 000 personnes de moins de 55 ans, essentiellement issus des personnels soignants, ont bénéficié d’une première dose d’AstraZeneca ? Il s’agit de résoudre un nouveau casse-tête lié au produit du laboratoire anglo-suédois, dont le parcours chaotique est lié entre autres au risque de thromboses atypiques, quand bien même ils se révèlent être exceptionnels.
Une recommandation “logique”
Pour Olivier Véran, cette recommandation est“totalement logique”. D’après le ministre de la Santé, limiter les injections AstraZeneca “est une mesure de précaution” et “il est tout à fait normal de proposer une deuxième injection d’ARN messager dans les 12 semaines” en ce qui concerne le respect des délais. Cependant, si des experts jugent que les vaccins devraient être complémentaires, puisqu’ils ciblent des protéines identiques, aucune preuve de l’efficacité de cette méthode n’a pour l’heure été rapportée.
#Communiqué | Vaccination contre la #COVID19 – 2e dose chez les moins de 55 ans ayant déjà reçu une 1ère injection #AstraZeneca
📌La HAS recommande de compléter le schéma vaccinal avec un vaccin à ARNm dans un délai de 12 semaines après 1ère injection
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— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) April 9, 2021