La justice a tranché : “Stairway to Heaven” de Led Zeppelin n’est pas un plagiat
L'introduction de ce titre mythique du rock, qui dure plus deux minutes, faisait l'objet d'une bataille judiciaire depuis six ans.
L’affaire de l’intro de guitare de Stairway to Heaven (1971) n’ira pas jusqu’à la Cour suprême. La juridiction a en effet refusé de l’affaire de plagiat qui opposait le groupe britannique Led Zeppelin et le groupe psychédélique californien Spirit. C’est en 2014 que la procédure avait été initiée par un journaliste représentant les ayants droit de Randy Wolfe, leader et guitariste de Spirit, mort en 1997. Certes, Randy Wolfe n’avait jamais porté ce qu’il considérait comme un “vol” du morceau instrumental Taurus devant la justice. Mais il avait à maintes reprises mentionné que son nom méritait de figurer aux crédits d’écriture.
Les précédents jugements confirmés
La Cour suprême légitime ainsi les précédents jugements. Au mois de mars dernier, une cour d’appel de San Francisco avait déjà confirmé un jugement rendu en première instance à Los Angeles en 2016, selon lequel Stairway to Heaven ne constituait pas un plagiat. Si la justice admettait que Robert Plant et Jimmy Page (le guitariste de Led Zeppelin) avaient pu avoir connaissance de Taurus, les ayants droits n’étaient pas parvenus à fournir la preuve que des composantes de ce titre étaient “intrinsèquement similaires” à l’introduction de Stairway to Heaven. Toujours en 2016, alors que les plaignants demandaient de 3 à 13 millions de dollars de droits d’auteur, Jimmy Page affirmait à la barre que la suite d’accords en question “circulait depuis toujours”. L’album IV de Led Zeppelin s’est vendu à 37 millions d’exemplaires à travers le monde.